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Pas de retraite sans emploi !
29/04/2010 19:13
Pour financer les retraites, relancer l’emploi
Par Stéphane TUOT, membre du Conseil National de Debout la République
En 2009, la France a connu une hausse historique du nombre de chômeurs avec près de 400 000 demandeurs d’emploi supplémentaires. Sur un an, la hausse du chômage atteint 18.5%. Mais, ces chiffres ne semblent pas émouvoir outre mesure le gouvernement puisqu’il a fixé la priorité ailleurs. Ainsi, selon lui, la priorité des priorités, l’urgence des urgences, serait la réforme des retraites. Et, le gouvernement a des chiffres pour le prouver. Selon le Conseil d’Orientation des Retraites, le déficit cumulé du régime de retraite atteindrait 2600 Mds d’Euros en 2050. Et, le déficit de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie devrait atteindre 10.7 Mds€ en 2010. Bien sûr on peut être tenté de rappeler que 2600 Mds€ c’est à peine plus de 2% du PIB cumulé sur la même période. Evidemment, quelques esprits un peu chagrin auront remarqué que 10.7 Mds€ c’est à peine 7% du déficit que devrait afficher l’Etat cette année. Cela ne changera rien. Il a été décrété que la priorité était la réforme des retraites.
Et pour ceux qui ne verraient pas dans les chiffres avancés la force la preuve scientifique, pour ceux que l’avalanche de prévisions alarmistes n’aurait pas réussi à inquiéter, le gouvernement a un argument : "nos voisins européens l’ont fait, nous devons le faire". C’est imparable. Parmi tous nos voisins européens, il y en aurait même un qui serait plus un modèle que les autres : l’Allemagne. En effet, dans ce pays où à en croire certains tout fonctionnerait mieux et l’herbe serait plus verte, l’âge de la retraite devrait être repoussé à 67 ans. La solution à tous nos maux serait donc de s’aligner sur l’Allemagne. Mais, le défi allemand est bien différent du défi français. Si les Allemands semblent condamnés à travailler plus longtemps ce n’est pas tant pour assurer l’équilibre de leur système de retraite que pour maintenir leur rang économique en Europe. Avec seulement 1.3 enfant par femme (contre plus de 2 en France), l’Allemagne est confrontée à un immense défi démographique. Au point qu’en 2050 - date qui commence à nous être familière - l’Allemagne devrait être moins peuplée que la France.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y a rien à faire. Avec un système de retraite qui conduit à ce qu’un salarié du privé ait en moyenne une retraite 40% inférieure à celle d’un salarié du public, notre réflexion doit d’abord aller dans le sens du rétablissement de l’équité entre les français. Et, dans un souci de justice, la France doit exiger une réforme du système de retraite des hauts fonctionnaires européens. Toujours très prompt à exiger des "réformes structurelles", comprendre libérales, de la part des Etats membres, les hauts fonctionnaires européens jouissent en effet d’un système de retraite très avantageux qui leur permet au terme de 16 ans de carrière de toucher 70% de leur dernier traitement (qui s’élève en moyenne à 21,260 Euros). Et, nul besoin d’aller au terme des 16 ans de carrière pour toucher une retraite très confortable. Ainsi, un haut fonctionnaire européen qui n’aurait travaillé que deux ans peut s’attendre à une retraite de 1500€ par mois soit une fois et demie la retraite d’un salarié du privé en France au terme de 40 ans de cotisation.
Tout aussi dynamique que soit la démographie française, elle ne permettra pas de résoudre complètement la question du financement de notre système de retraite. Fidèle à son habitude de tirer les conclusions d’un débat avant qu’il n’ait eu lieu, le gouvernement a décrété qu’il n’y avait que deux leviers pour financer les retraites : diminuer les pensions et augmenter l’âge départ à la retraite. Le premier revient à dire que ceux qui ont contribué à la solidarité nationale toute leur vie s’en verrait privé au moment où ils en ont le plus besoin. Le second reviendrait, dans un pays où le taux d’emploi des 50-65 ans est à peine supérieur à 50%, à faire financer par le système de retraite ce que finance aujourd’hui l’assurance chômage. En effet, près de six salariés sur dix sont hors emploi (essentiellement au chômage) au moment de prendre leur retraite.
Les solutions proposées par le gouvernement étant soit injustes soit inefficaces, la tentation de considérer la question du financement des retraites comme désespérée devient grande. Un bref calcul devrait permettre de dissiper les angoisses des plus pessimistes d’entre nous. Un salarié cotise en moyenne directement (charges salariales) et indirectement (charges patronales) 5500 Euros par an pour les retraites. Si le chômage se réduisait de moitié en France (soit 1.3 millions de chômeurs en moins), les recettes liées aux retraites augmenteraient donc de 7 Mds€. Et, sachant que l’allocation annuelle moyenne d’un chômeur est d’environ 10,000 Euros, les dépenses de protection sociale diminueraient du double. La relance de l’emploi permettrait donc de dégager 20 Mds€ de financement pour notre système social chaque année. C’est donc bien par l’emploi que nous financerons nos retraites.
Notre politique pour l’emploi doit d’abord être une politique en faveur de l’industrie. En 10 ans, le secteur industriel a détruit 750,000 emplois. La part du secteur secondaire dans notre économie est passée de 20.4% en 1999 à 12.2% en 2009. La France est le pays européen les plus désindustrialisé puisque l’industrie représente encore 12.6% du PIB anglais, 18.4% du PIB italien et 23.9% du PIB allemand. Principale responsable : la mondialisation qui, en affaiblissant les Etats et en affaissant les frontières, a permis l’avènement d’une concurrence asymétrique avec d’un côté des économies protégées qui défendent leurs intérêts à l’image de la Chine et des Etats-Unis et de l’autre des économies totalement ouverte et ayant renoncé à promouvoir leurs intérêts au premier rang desquels se trouve la France.
Face à une mondialisation asymétrique, il faut rétablir les frontières économiques de la France en mettant en place une véritable politique protectionniste. Ainsi, il faut mettre en place une "TVA sociale" permettant de faire contribuer les produits importés au financement de la protection sociale et de diminuer d’autant les charges pesant sur le travail et la compétitivité de la France. Il faut mettre en place un véritable système de contrôle de l’évolution du capital de nos entreprises stratégiques afin d’éviter le pillage de nos fleurons industriels à l’image de ce qui est arrivé à Arcelor à la suite de son rachat par Mittal. Il faut exiger de la Chine et des Etats-Unis une réciprocité des échanges. Est il concevable que la France soit un marché totalement ouvert alors qu’une entreprise ne peut investir en Chine qu’à condition que les investissements soient détenus à 51% par un chinois et que les marchés publics américains sont totalement fermés aux produits européens ?
Enfin, il nous faudra poser la question de l’Euro. Un dollar vaudrait aujourd’hui 4.8 francs contre 7.5 en 2001. Un produit français est donc aujourd’hui, relativement à un produit américain, une fois et demi plus cher qu’il ne l’était en 2001. Loin d’avoir créé les millions d’emplois promis, l’Euro a brisé la compétitivité de la France. Nous devons donc exiger un changement radical de la politique monétaire européenne avec en particulier la fixation d’un objectif de parité Euro/Dollars permettant d’assurer la compétitivité de nos entreprises. Et, si l’Euro s’évertue à vouloir rester l’instrument de notre désindustrialisation, il nous faudra alors envisager de quitter la monnaie unique.
En choisissant de réformer notre système de retraite plutôt que de chercher à relancer la croissance, le gouvernement semble se résigner à la défaite économique de la France. Cette défaite, nous ne pouvons l’accepter. Face à une mondialisation prédatrice, nous proposons le retour d’un Etat responsable et protecteur.
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Sondage IFOP : Nicolas Dupont-Aignan dans le top 10 des présidentiables
29/04/2010 12:45
A deux ans de l’élection présidentielle de 2012, un sondage réalisé par l’IFOP la semaine dernière (publié cette semaine par la « Lettre de l’opinion », lalettredelopinion.com) classe Nicolas Dupont-Aignan dans le top 10 des présidentiables, avec 2% des intentions de vote.
Un nouveau résultat très encourageant dont on peut tirer plusieurs enseignements :
tout d’abord, la candidature du président de Debout la République est désormais testée par les instituts de sondages, ce qui, de fait, l’installe dans le cercle des personnalités politiques incontournables ;
ensuite, nous obtenons un score "non négligeable" (selon l’expression de l’institut de sondage), malgré la présence de nombreux autres candidats à droite (Dominique de Villepin, François Bayrou, Nicolas Sarkozy, Jean-Louis Borloo, Marine Le Pen) et alors même que nous ne bénéficions pas (loin s’en faut) de leur couverture médiatique. A titre d’exemple, Jean-Louis Borloo, ministre d’État, vice-président de l’UMP et président du Parti radical, très présent dans les médias, ne recueille que 3% d’intentions de votes ;
enfin, et c’est important, dans ce même sondage IFOP, Nicolas Dupont-Aignan est crédité de 7% en Ile-de-France, ce qui confirme la montée en puissance de notre mouvement dans la région capitale, dans la foulée des élections régionales. Ce chiffre démontre que plus notre notoriété est forte, plus l’adhésion à nos idées est vive. C’est tout l’enjeu des années qui viennent : nous faire connaître partout et par tous.
A nous par conséquent de poursuivre sur le terrain notre travail de diffusion de nos idées dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2012. Première étape avec l’investiture des 500 candidats que Debout la République présentera aux élections cantonales de mars 2011.
Question : Si le premier tour de l’élection présidentielle, se déroulait dimanche prochain, parmi les candidats suivants, pour lequel y aurait-il le plus de chances que vous votiez ?
| Ensemble (%) |
| Nathalie Arthaud, candidate de Lutte Ouvrière |
1 |
| Olivier Besancenot, candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste |
3 |
| Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche |
6 |
| Martine Aubry, candidate du Parti Socialiste |
25 |
| Cécile Duflot, candidate d’Europe Ecologie |
8 |
| François Bayrou, candidat du Modem |
7 |
| Dominique de Villepin |
7 |
| Jean-Louis Borloo |
3 |
| Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP |
25 |
| Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République |
2 |
| Marine Le Pen, candidate du Front National |
13 |
| TOTAL |
100 |
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Après la crise, la dépression ?
27/04/2010 22:13
La manifestation des céréaliers est légitime car, contrairement à ce qui est trop souvent dit, la baisse des cours les oblige aujourd'hui à vendre largement en dessous de leurs coûts de production. Une telle situation n'est bien sûr pas acceptable, et l'on imagine sans peine les drames humains et économiques qui en découlent au quotidien. Les céréaliers rejoignent ainsi les producteurs laitiers dont le sort est encore plus tragique, sans compter les agriculteurs survivant dans les départements les (...)
L’euro-camisole nous mène droit à la dépression !
« Avec l’euro fou, l’Europe réussit le tour de force d’utiliser sa puissance économique pour se torturer » affirme Emmanuel Todd dans « Après la démocratie ». Quel meilleur exemple que le sort aujourd’hui réservé à la Grèce, pour laquelle Dominique Strauss-Kahn ne voit que la déflation comme solution.
De l’euro-camisole à l’euro-déflation
En réalité, nous n’en sommes qu’aux prémices de la politique déflationniste générale qui se prépare pour l’Europe. La Grèce n’est que le troisième pays à l’adopter. En effet, auparavant, ce sont l’Irlande et la Lettonie qui ont accepté de se soumettre aux diktats des marchés et de Bruxelles pour rester dans l’euro pour la première et conserver sa parité monétaire pour la seconde. Les solutions adoptées sont assez simples : hausses d’impôts et baisse (parfois radicale) du traitement des fonctionnaires de manière à équilibrer les finances publiques.
La discipline de ces pays tient sans doute à leur histoire et leur rapport à l’Europe. En effet, pour eux, l’Europe est synonyme de fonds structurels qui les ont aidé à se moderniser. Et l’euro, en permettant un abaissement radical du coût de financement, a nourri le boom des années 90 et 2000, jusqu’au krach. Malheureusement, ils ne comprennent pas que cette politique monétaire unique est aussi la principale cause de la violence de la récession qu’ils traversent aujourd’hui. En effet, une politique monétaire nationale leur aurait permis d’éviter que la bulle ne devienne aussi grosse.
Après des années où l’Irlande, la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Italie pouvaient emprunter à des taux similaires à ceux des Bunds Allemands, les marchés, effrayés par le niveau des déficits et des dettes, demandent des primes de risque punitives pour des finances publiques mises à mal par la grave crise économique que nous traversons. La seule solution aujourd’hui évoquée par l’immense majorité des intervenants est une politique de rigueur assez drastique pour réduire les déficits. Dominique Strauss-Kahn a eu le mérite de briser un tabou en parlant de déflation.
De l’euro-déflation à l’euro-dépression
Bref, le destin commun des pays de l’euro-zone est donc une politique de rigueur déflationniste, cocktail amer de hausses d’impôts, de coupes budgétaires, de baisse de nombre de fonctionnaires et de réduction de traitement de ceux qui restent. Il faut dire que le logiciel de la « pensée unique » ne donne pas d’autres solutions à la crise sévère des finances publiques des Etats membres. En effet, les projections faites par The Economist sont alarmantes : la dette de la Grèce devrait passer de 113 à 149% du PIB de 2009 à 2014, avec des intérêts qui représenteraient 7,2% du PIB dans quatre ans.
Pire, ces prévisions, pourtant guère riantes, apparaissent à certains comme optimistes, ce qui pose clairement la question du risque de défaut d’Athènes. En effet, pour ces calculs, le taux d’intérêt moyen est seulement de 5%, sachant que la Grèce a emprunté entre 5.9 et 6.8% cette année. Bref, les tenants de la pensée unique comprennent aujourd’hui que la situation est potentiellement intenable à moyen terme. D’où sans doute l’intervention de Dominique Strauss-Kahn plaidant pour une politique déflationniste. Le blizzard de la rigueur a toutes les chances de souffler fort sur l’euro-zone.
Le problème est qu’une telle politique aura un fort impact dépressif si tous les pays de la zone euro l’adoptent ensemble : la croissance de l’euro-zone sera dérisoire, si elle est encore positive. En effet, comment espérer de la croissance pendant la période d’assainissement des finances publiques si tous les pays de la zone euro mènent une politique de rigueur, déprimant leur consommation intérieure ainsi que leurs importations (dont deux-tiers viennent de la zone euro). Et avec des entreprises qui délocalisent en masse à cause de l’euro cher, c’est une recette pour une longue dépression.
En 2010, les pays de la zone euro pourront encore compter sur les plans de soutien pour afficher un minimum de croissance, mais à partir de 2011, il est difficile d’imaginer autre chose qu’une croissance faible au mieux ou, au pire, une nouvelle récession.
Laurent Pinsole
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